Retour de consultation : « Je sens qu'il se passe des choses dans mon cerveau ! »
[Lecteur] Depuis la consultation de mercredi, le 19-10-2022, lorsque je suis centré, je sens qu'il se passe des choses dans mon cerveau. Notamment sur la partie frontale médiane entre les deux hémisphères ou lobes frontaux. Après, un point à l'arrière très douloureux, ensuite de manière plus générale j'ai d'autres sensations dans le cerveau. Ça fluctue selon le jour, le moment. Le fait le plus probant étant lorsque je me centre avec cette sensation sur l'avant du crâne, pile entre les hémisphères.
[Michel] C'est la mise en vibration du noyau éthérique dans votre mental qui s'est activé lors de la consultation et cela va aller en augmentant.
[Lecteur] Ce qui me pousse à écrire ce message est le vécu de cette journée de dimanche, placée sous le signe de la confusion… Je suis actuellement chez mes parents encore pour quelques jours.
[Lecteur] Ce dimanche matin, je me lève, je descends pour le petit déjeuner. La radio est forte, mes parents sont déjà actifs. C'est insupportable, aussi je m'isole rapidement dans une autre pièce (je vis cela de manière de plus en plus exacerbée depuis de nombreux mois).
[Michel] En fait, vous vivez la dislocation de votre mental psychologique. C'est votre mental qui se détache de l'intellect et cela crée une distanciation avec le monde psychologique. Ainsi, vos parents sont des formes psychologiques que votre mental ne peut plus supporter, d'où cette souffrance, voire cette lourdeur.
[Lecteur] Lors du repas du midi, encore du son, la télévision est forte, j'ai du mal. Dès la fin du repas, je m'isole dans ma chambre pour ne plus être affecté.
[Michel] Cette scène de vie représente bien l'écart vibratoire entre les personnes. Il est clair que ce n'est pas le fruit du hasard que vous viviez cette scène, l'esprit veut faire comprendre à l'ego qu'il n'appartient plus à ce monde psychologique ou inconscient.
[Lecteur] De plus, le travail avec mon père est douloureux, inconfortable, dans la poussière, j'en ai marre.
[Michel] Le travail oblige l'ego à se cramponner à la matière, car il est très important pour l'esprit que l'ego puisse s'ancrer à la matière de façon consciente.
[Lecteur] Qui en a marre ? La pensée insufflée par les parasites psychiques me fait jouer au ping-pong tout l'après-midi dans un jeu de polarité entre «Non, arrête les frais ! » et « Si tu es dans le présent ça va vite passer... »
[Michel] C'est la prise de conscience qui amènera l'ego à ne plus accorder de valeur à la pensée qu'il reçoit.
[Lecteur] Je perçois, du moins superficiellement, ce à quoi correspond : "accorder de la valeur à la forme". C'est le début, je suis loin de la totale intégration, mais un petit bout a été intégré.
[Michel] Tout est une question de prise de conscience, c'est la raison pour laquelle l'ego doit vivre dans l'instant présent.
[Lecteur] Lorsque l'on commence à s'éveiller à la conscience, comment peut-on surnager dans ce flux incessant de pensées qui nous parasitent, car les parasites psychiques sentent le danger ?
[Michel] La question est bonne, l'ego doit apprendre à se détacher de son intellect, et il doit le faire consciemment en ne donnant plus de valeur aux pensées. Le but des parasites psychiques est de noyer l'ego dans un flux de pensées pour alourdir son mental. La pensée que l'ego reçoit a pour but de l'attirer dans le passé, c'est-à-dire dans les mémoires, ou dans le futur, pour l’empêcher d’accéder à son centre mental.
[Lecteur] J'ai compris la prise de conscience majeure qui permet à l'ego de défaire cela. Mais en attendant de muscler ce fonctionnement d'observation dans le présent, le raffiner, le perfectionner jusqu'à la prise de conscience qui conduit à l'effondrement psychologique partiel ou global, je ne perçois pas de moyen transitoire…
[Lecteur] Je rebondis sur différentes lectures dans vos chroniques en lien avec ce que j'écris : lorsque l'on est au début du processus, comment interagir avec la forme au plus juste ?
[Michel] L'ego doit prendre conscience de la forme, il doit utiliser la forme et non être utilisé par elle. Lorsque l'ego utilise la forme, il le fait sans lui donner de valeur quelconque. Pour ce faire, l'ego doit faire acte de présence dans son mental et cela est accessible en vivant dans l'instant présent.
[Lecteur] Faut-il s'isoler pour s'habituer à éduquer l'ego plus facilement ?
[Michel] L'ego ne doit pas s'isoler pour évoluer, mais plutôt pour un besoin, voire un état de survie pour son mental. Personnellement, je ne côtoie pas les personnes psychologiques, ou du moins très peu, car cela épuise mon mental. Il faut tout même avoir un intérêt dans la forme, mon intérêt, c'est l'informatique et l'écriture...
[Michel] L'ego ne peut pas demeurer assis sur une chaise toute sa vie, il doit réagir, il doit être conscient qu'il lui faut s'ancrer à la matière. Un ego dans son centre mental n'est jamais seul, il sait qu'il est un support pour sa conscience, il agit en tant qu'être responsable dans la matière en marchant dans les pas de son esprit.
[Lecteur] Comment faire au mieux en toutes circonstances stressantes au quotidien d'une vie d'un homme lambda inconscient ?
[Michel] Il est important que l'ego puisse vivre dans l'instant présent, il doit faire abstraction du passé et du futur. Ce sont les pensées qui font en sorte d'entraîner l'ego dans le passé ou dans le futur.
[Michel] Ce matin, j'étais en consultation avec une personne, je lui expliquais que la lecture des chroniques et des flashs infos permettait aux lecteurs de se maintenir dans leur centre mental. Il faut voir les chroniques et les flashs infos comme étant un rappel à l'ego pour le ramener dans son centre mental.
[Lecteur] Le prolongement sur le travail que j'avais évoqué plus haut, lorsque l'on est souvent confus au début, comment gérer ce travail ? Je ne travaille que très peu et cela devient difficile.
[Michel] Le travail ne doit pas devenir une forme d’esclavagisme, il faut que la personne y trouve de l'intérêt, dans le sens que le travail doit lui servir de mise à terre, voire d'ancrage.
[Michel] Mais dans certains cas, il peut arriver que le travail soit très perturbant pour une personne en éveil de conscience. Le travail pompe l'énergie de l'ego dont le cerveau a besoin, du coup, l'énergie de l'ego est à la fois pompée par le cerveau et par le travail physique, d'où l'épuisement.
[Lecteur] Je vois le jeu des entités qui jouent avec ma psyché pour la maintenir dans un ping-pong permanent de polarités : « Bien, pas bien, judicieux, pas judicieux, etc. ». Je me sens vraiment seul, sans aucun soutien, même si c'est faux puisque l'esprit est toujours là (mais je ne le sais pas assez.), je suis forcé de constater que j'accepte cette pensée de solitude.
[Michel] Vous vous sentez seul même si vous savez que l'esprit est toujours là. Le problème, c'est que l'ego n'a pas intégré le savoir de son esprit, car il continue d'adhérer à la forme de son ego. Il faut savoir que lorsque l'ego vit une lourdeur dans son mental, c'est qu'il est en train de se faire parasiter. L'esprit ne crée pas de lourdeur, au contraire, il travaille à libérer l'ego des griffes de l'astral.
[Lecteur] Dans la forme, actuellement, je suis réellement isolé dans ma démarche, vous êtes la première personne avec qui je partage cela, avec cette profondeur de champ. Je ne connais personne qui aille à ce point dans le détachement de la forme ou même souhaite ne serait-ce qu'échanger à ce sujet…
[Michel] C'est l'une des raisons pour laquelle j'écris des chroniques et des flashs infos. Le but est de lever les voiles de l’astral dans la conscience de l’Homme.
► Commentaire du lecteur :
À certains moments, je vais lire vos chroniques pour faire redescendre la pression, je sais que je suis toujours dans le piège, car j'y vais pour chercher une forme de réconfort ou une réponse (croyance). Malgré tout, je sais néanmoins que vos écritures vibratoires me touchent par bribes et ensemencent mon ego. Je le sens lorsque cela se produit ou tout du moins ce qu'il m'est permis de percevoir actuellement…
[Michel] Attention, si l'ego lit les chroniques en créant une forme, il va intellectualiser le contenu vibratoire dans les chroniques ou les flashs infos, il va se piéger dans la forme.
[Michel] Les chroniques doivent être lues à la verticale et non à l'horizontale. Lorsqu'une personne lit une chronique à l'horizontale, elle crée de facto une forme qui va la piéger. L’ego ne crée pas de forme dans une lecture verticale parce qu’il ne rationalise pas, il lit à partir de son esprit, et même si l'ego ne comprend pas tout, son esprit a déjà tout enregistré. Il est important que l’ego donne sa confiance à 100% à son esprit.